1. Commencer par revaloriser le travail

Quelques mesures-clés pour que tout le monde puisse vivre dignement de son travail

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Commencer par revaloriser et rémunérer plus justement le travail

En bref :
Avoir une vraie politique volontariste sur les salaires. Aujourd’hui le SMIC est à peine supérieur de 100 € au seuil de pauvreté. Nous l’augmenterons de 200 € net par mois et nous travaillerons avec les partenaires sociaux pour que l’ensemble des salaires soient augmentés afin que chacun puisse vivre décemment de son travail. 

Augmenter le SMIC de 200€ net par mois 

Dès mon arrivée au pouvoir, j’augmenterai le SMIC de 200 euros net par mois (soit 15 % d'augmentation) et je convoquerai une conférence sur les salaires avec les organisations patronales et syndicales. 

Négocier une augmentation des salaires pour le plus grand nombre 

Des négociations salariales seront engagées dans les branches professionnelles et dans les entreprises pour faire en sorte que l’augmentation des salaires favorise le plus grand nombre. C’est une priorité absolue, tout particulièrement pour les salariés des secteurs essentiels comme on l’a vu pendant la pandémie.

À cette occasion, une révision des grilles de qualification dans les conventions collectives sera opérée.

 

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En bref : 

Redonner le pouvoir aux salariés en pénalisant les entreprises pratiquant des écarts indécents de rémunération, en imposant des quotas de salariés dans le comité de rémunération et en déployant une fiscalité plus favorable au travail. 

Limiter les écarts de rémunération

Je m’attaquerai aux écarts indécents de rémunération qui existent dans certaines entreprises.

Afin de limiter à 1 à 20 l’écart maximal dans les entreprises entre la rémunération la plus basse et la plus haute, les rémunérations qui dépassent cette limite ne seront plus déductibles de l’impôt sur les sociétés.

La présence des salariés au sein des comités de rémunération deviendra la règle.

Un meilleur partage de la valeur ajoutée

Par ailleurs, je favoriserai, au sein de chaque branche professionnelle, un meilleur partage de la valeur ajoutée au profit du travail par un bonus/malus de cotisations patronales lié à la part consacrée aux salaires.

 

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Assurer l'égalité femmes-hommes

En bref :

Atteindre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes en 5 ans, et rendre publique les cas d’inégalités salariales pour responsabiliser les entreprises, et enfin, assurer l’égalité des tâches en allongeant le congé paternité.

L’égalité salariale femmes-hommes

L’égalité entre hommes et femmes ne doit plus seulement être inscrite dans la loi, elle doit devenir une réalité à la fin de mon quinquennat.

La liste des entreprises qui persistent à laisser perdurer les discriminations salariales envers les femmes sera rendue publique et des pénalités seront imposées à ces entreprises.

J’inverserai la charge de la preuve pour qu’il revienne à l’entreprise de prouver qu’elle n’est pas coupable de discrimination en matière de salaires.

Allonger le congé paternité à égalité avec le congé maternité

Le partage des tâches dans le foyer va de pair avec l’égalité au travail. Je prendrai les mesures nécessaires, en concertation avec les partenaires sociaux, pour allonger le congé paternité à 16 semaines, dont 6 obligatoires, comme en Espagne, pour assurer la réelle égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

 

 

Anne Hidalgo propose également plusieurs mesures pour en finir avec les féminicides et les violences intrafamiliales.

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En bref :

Abroger la réforme de l’assurance-chômage et permettre aux Français de se consacrer à leur parcours professionnel en toute sécurité. 

Établir de nouvelles règles universelles d’assurance-chômage

Je mettrai fin à la réforme injuste de l’assurance-chômage décidée par le gouvernement sortant.

Je confierai aux partenaires sociaux le soin de négocier une assurance-chômage universelle, système adapté aux besoins de notre temps, pleinement accessible aux jeunes, qui sécurisera les transitions professionnelles, facilitera la formation continue et permettra à notre modèle économique de faire face aux grandes mutations (changement climatique, révolution numérique et vieillissement de la population).

Aider chacun à construire son projet professionnel

Le temps de chômage deviendra réellement un temps d’activité au service du projet professionnel, grâce à des bilans de compétence et à la formation tout au long de la vie. Le service public de l’emploi sera renforcé à cet effet.

Ce système améliorera l’indemnisation des démissionnaires, des travailleurs indépendants et des salariés précaires, et assurera la portabilité intégrale des droits.

 

 

Découvrez également mes propositions en faveur des "petits" entrepreneurs et travailleurs indépendants.

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Réduction du temps de travail

Les Français veulent mieux maîtriser leur temps de travail. J’inciterai les entreprises qui le souhaitent à avancer vers la réduction du temps de travail, sans modifier la durée légale. 

Le compte épargne temps sera rendu universel et mieux doté afin que chaque Français puisse décider tout au long de sa vie de consacrer du temps à des projets personnels (s’occuper d’un proche, se former, s’engager dans une association, etc.).

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Aligner leurs droits avec ceux des salariés des grandes entreprises

Selon la taille de son entreprise, un Français n’a pas les mêmes droits réels en matière de formation professionnelle, de loisirs et de congés.

Je demanderai aux partenaires sociaux de mettre en place un système d’œuvres sociales et culturelles mutualisées permettant à tous les salariés des petites et moyennes entreprises de bénéficier des avantages qui existent dans les grandes entreprises, grâce à l’action des comités d’entreprise.

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Donner aux travailleurs des plateformes numériques les droits des salariés

 

Accorder des droits de salarié aux travailleurs des plateformes

Je mettrai fin à la situation faite aux travailleurs des plateformes numériques, comme par exemple les livreurs, d’être des travailleurs indépendants alors qu’ils n’ont aucune maîtrise de leurs conditions de travail et de rémunération.

La loi établira en leur faveur une présomption de salariat afin qu’ils accèdent à l’ensemble des droits des salariés (SMIC, protection sociale, etc.). La charge de la preuve sera inversée et incombera aux dirigeants des plateformes.

Instaurer un droit des algorithmes des plateformes numériques et responsabiliser les entreprises

La transparence des algorithmes deviendra la règle, avec contrôles et sanctions en cas de manquement à la sécurité et la santé. Des droits relatifs aux décisions des algorithmes impactant les travailleurs seront instaurés, et notamment une réponse écrite sous une semaine à toute demande de justification.

L’obligation de déclaration des travailleurs s’imposera à toutes les plateformes, y compris à celles non localisées sur notre sol.

Découvrez également mes propositions en faveur des "petits" entrepreneurs et travailleurs indépendants.

 

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En bref :

Accroître nos investissements pour les outre-mers, dans le service public, les infrastructures, comme la formation professionnelle, afin d’améliorer l’accès à l’emploi et le pouvoir d’achat des ultramarins. 

Plus de services publics et d’infrastructures en Outre-mer

Je veux d’abord m’attaquer aux problèmes concrets de la vie des habitants ultramarins : les défaillances des services publics (éducation, santé, sécurité) et l’investissement dans les infrastructures (eau, énergies renouvelables, routes) feront l’objet d’un plan de rattrapage.

Lutter contre la vie chère en Outre-mer

Mettre fin aux prix indécents pratiqués dans les outre-mers, en y réduisant la taxation sur les produits essentiels (octroi de mer) et en renforçant l’action de l’Autorité de la concurrence. 

Offrir de réelles possibilités d’accès à l’emploi en Outre-mer

Pour aider la jeunesse à trouver un emploi, nous renforcerons significativement la formation professionnelle et créerons une « agence du retour » pour permettre aux jeunes ultramarins de revenir chez eux avec des perspectives optimales d’emploi et de vie.

 

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