5. Nos nouvelles sécurités sociales

Quelques mesures-clés d'Anne Hidalgo pour plus de justice sociale 

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En bref :

Sortir d’une logique comptable et conditionner nos dépenses publiques aux besoins réels : c’est l’ambition de notre transformation de l’hôpital public et du paysage de la santé français. 

Réformer le financement de l’hôpital public

Il s’agit de tourner la page de l’hôpital-entreprise et de la maîtrise comptable des dépenses de santé qui ont affaibli notre système de santé pourtant longtemps réputé comme un des meilleurs au monde.

Le financement de l’hôpital public et de la santé publique sera transformé : fini l’ONDAM (Objectif National des Dépenses d’Assurance-Maladie). Je fonderai les modalités d’évolution et de maîtrise de nos dépenses de santé sur des Objectifs Nationaux de Santé Publique (ONSP) et non plus uniquement sur des indicateurs budgétaires. Ces ONSP seront débattus par le Parlement chaque année au premier semestre, précédant ainsi les lois de financement de la Sécurité sociale.

Les règles de tarification à l’acte aujourd’hui en vigueur, seront modifiées afin de garantir les ressources de l’hôpital public par une dotation correspondant aux besoins de santé de la population desservie.

Soulager les urgences et mieux impliquer les acteurs de santé

Je renforcerai l’implication des acteurs de santé, des élus locaux, des représentants des usagers et des citoyens à la définition de ces besoins — en amont de l’adoption des ONSP — ainsi qu’à la gouvernance de l’hôpital.

Pour soulager les urgences, je ferai en sorte que les médecins libéraux reprennent des permanences, principalement le week-end, et qu’elles soient connues de tous.

 

Retrouvez également toutes mes propositions pour redonner à la santé sa vocation de service public tourné vers l’avenir.

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En bref :

Pour assurer partout l’accès aux soins, j’accroîtrai nos efforts en matière de formation des personnels de santé et faciliterai l’installation des carabins et jeunes médecins en territoire rural. 

Garantir la formation de tous ceux qui veulent nous soigner

Neuf millions de nos compatriotes vivent encore dans un désert médical : il est temps d’agir.

J’accroîtrai les capacités d’accueil de nos facultés de médecine afin qu’elles forment, ce qui est nécessaire, jusqu’à 15 000 nouveaux médecins par an. Nous porterons aussi les formations de soignants à 1 250 sages-femmes par an, 25 000 infirmiers et aides-soignants, 5 000 logisticiens, techniciens et agents hospitaliers et je poursuivrai la revalorisation de leurs rémunérations et de leurs carrières pour rendre les métiers de l’hôpital à nouveau attractifs.

Lutter contre les déserts médicaux

Afin d’agir sans délai, à la place de la création d’une quatrième année d’internat prévue par le gouvernement sortant, une année de professionnalisation comme médecin-assistant dans les déserts médicaux sera inscrite à la fin du parcours des internes en médecine. Cette période de 12 mois sera assortie d’un encadrement par des médecins maîtres de stage et d’une rémunération à la hauteur de leurs responsabilités. Les modalités pratiques de l’accueil de ces étudiants, à savoir leur logement et les moyens de leur mobilité, seront gérées par les départements avec un accompagnement financier de l’État. Ceci permettra de faire venir, dès le second semestre 2022 puis chaque année ensuite, 4 à 8 000 médecins dans ces territoires.

 

Retrouvez également toutes les grandes priorités d'Anne Hidalgo pour la santé des Français.

Retrouvez également toutes mes propositions pour redonner à la santé sa vocation de service public tourné vers l’avenir.

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En bref :

Mieux prévenir, mieux prendre en charge : les maladies chroniques et la santé mentale doivent bénéficier d’une considération accrue de la part de notre politique de santé publique. 

Lancer un plan de prévention de prise en charge des maladies chroniques

Je lancerai enfin la politique de Santé publique qui fait tant défaut dans notre pays.

Le pilotage et les moyens de Santé publique France seront renforcés. Les collectivités territoriales et les instances de démocratie sanitaire seront pleinement associées à la politique de santé du pays.

Je mettrai en œuvre un grand plan de prévention et de prise en charge des maladies chroniques qui affectent le plus notre population : cancers, diabètes, maladies cardio-vasculaires, maladies respiratoires. Tous les leviers seront mobilisés, la santé environnementale, la qualité de l’air et de l’alimentation, la santé scolaire, la pratique du sport bien sûr et la prévention des addictions (drogue, alcool, tabac, etc.).

Faire de la santé mentale une grande cause du quinquennat

La santé mentale sera une grande cause de mon quinquennat pour refonder notre système, aujourd’hui en déshérence, qui abandonne tant de nos concitoyens (Retrouvez toutes nos propositions sur la santé mentale). Le burn out sera reconnu comme une maladie professionnelle. Les CHSCT seront rétablis dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés, ils permettront à nouveau de porter les questions de santé au travail avec la médecine du travail. C’est un investissement national dans la santé des Françaises et des Français qui diminuera à terme les dépenses de manière importante et permettra de vivre plus longtemps en bonne santé.

Retrouvez également toutes les grandes priorités d'Anne Hidalgo pour la santé des Français.

Retrouvez également toutes mes propositions pour redonner à la santé sa vocation de service public tourné vers l’avenir.

 

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En bref :

Pour réussir à adapter notre société au vieillissement, nous intégrerons le bien-vieillir dans nos politiques et veillerons mieux sur nos aînés. 

Proposer une réelle politique d’adaptation de la société au vieillissement

La transition démographique, avec l’écologie et la digitalisation, est l’un des grands défis auxquels nous sommes confrontés.

Cette révolution de la longévité est une chance, à condition de vraiment adapter notre société au vieillissement de la population. Le quinquennat qui s’achève est celui des rendez-vous manqués : beaucoup de rapports commandés, l’annonce d’une loi grand âge sans cesse repoussée et finalement abandonnée.

Nous agirons pour une société bienveillante envers les aînés. Les activités sportives et culturelles, l’animation de la vie sociale, la conception de la ville et des villages, l’accompagnement de la perte d’autonomie seront repensées pour faire toute leur place aux seniors.

Intégrer le bien-vieillir à toutes nos politiques publiques

Tout d’abord, je fixerai comme règle que toutes les politiques publiques — habitat, transports, lutte contre l’isolement, activités sportives et culturelles, participation citoyenne —, intègrent une dimension « bien vieillir » et prévention de la perte d’autonomie. Cette politique sera contractualisée avec les collectivités locales, les associations et les personnes âgées dont la représentation doit être renforcée.

Mieux veiller sur nos aînés en EHPAD

Ensuite, je donnerai enfin du contenu à la 5e branche avec un service public d’accompagnement de la perte d’autonomie pour orienter et conseiller les familles dans chaque territoire ; le renforcement des aides humaines, en revalorisant l’APA pour permettre le soutien à domicile ; une présence humaine plus importante (infirmières, aides-soignantes…) dans des Ehpad à repenser totalement.

Un plan de formation et de recrutement pour les métiers du grand âge sera déployé, utile pour l’emploi et l’aménagement du territoire et construit autour du triptyque professionnalisation, valorisation salariale, reconnaissance.

Un guichet unique permettra à chaque personne âgée dans chaque territoire d’avoir accès à l’ensemble des accompagnements humains, techniques et financiers dont il ou elle a besoin.

Quelques visuels pour vos réseaux :

Revoir également ce passage vidéo :

 

 

Retrouvez également toutes mes propositions pour redonner à la santé sa vocation de service public tourné vers l’avenir.

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En bref :

Plus de 15 ans après la loi de 2005 sur les droits des personnes en situation de handicap, son ambition reste trop souvent lettre morte. Je veux garantir l’égalité pleine et entière à tous les âges de la vie.

Sortir les AESH de la précarité

Plus de 15 ans après la loi de 2005 sur les droits des personnes en situation de handicap, son ambition reste trop souvent lettre morte.

Je veux garantir l’égalité pleine et entière à tous les âges de la vie.

Elle commence à l’école où il faut doter les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) d’un statut pérenne, qui les sorte de la précarité et garantisse la qualité de cette fonction essentielle. La formation de l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale sera renforcée autour du projet d’école inclusive.

Mettre en place une vraie accessibilité universelle

En lien avec les maires et les acteurs du handicap, je continuerai à œuvrer pour l’accessibilité universelle, en m’attaquant à tous les sujets : logements, transports, services, culture, sport, etc.

Je mènerai à son terme l’individualisation de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH).

Retrouvez également tout ma charte d'accessibilité.

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En bref :

Nous identifierons, avec les maires et sur tout le territoire national, les leviers pour mieux prévenir les addictions et agir contre le commerce illégal. La question de la légalisation sera examinée sans tabou. 

La politique actuelle en matière de cannabis est un échec : les Français n’ont jamais autant consommé depuis trente ans, les jeunes n’ont jamais été aussi dépendants.

La question des drogues et des addictions angoisse les Français ; elle ne peut à nouveau être un sujet d’affrontement qui ne résoudrait rien et maintiendrait un statu quo qui n’est plus possible.

Instaurer une conférence de consensus avec les maires

J’organiserai une conférence de consensus, car nous devons construire un consensus sur ce sujet crucial. Nous entrerons dans ce travail et cette discussion par les questions de santé publique et de prévention des addictions pour construire des solutions efficaces. Cette conférence de consensus s’organisera sur tout le territoire national avec l’appui des maires.

Lutter contre les addictions et le commerce illégal

Nous insisterons sur la prévention et la lutte contre les addictions, sur le combat offensif contre le commerce illégal du cannabis et nous examinerons sans tabou la question d’une légalisation menée sous le contrôle et l’encadrement strict de l’État pour les clients et consommateurs de plus de 18 ans. Si elle aboutissait, comme en Allemagne, l’État reprendrait le contrôle de la production et de la qualité de ce produit, ainsi que le contrôle de sa mise sur le marché.

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En bref :

Nous devons faciliter l’accession à la crèche pour tous les enfants, peu importe la situation de leur famille.

Garantir une place en crèche à chaque famille

Je souhaite que chaque famille bénéficie du droit opposable à un mode d'accueil pour son enfant, à l'issue des congés légaux des parents et jusqu'à son entrée à la maternelle

Toute famille aura droit à une place en accueil collectif et, à défaut, recevra une aide financière pour compenser le coût d’une garde à domicile ou par un assistant maternel.

L’offre de places en crèche, en lien avec les CAF et les collectivités territoriales, sera portée de 470 000 à 600 000 en 10 ans.

Faciliter l’accueil des enfants en situation de handicap en crèche

Les crèches seront rendues plus inclusives pour lutter contre le non-recours des familles les plus fragiles et accueillir les enfants en situation de handicap.

L’allocation de rentrée scolaire sera attribuée dès l’entrée à l’école maternelle et non plus à 6 ans comme aujourd’hui.

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En bref :

Aucun ménage ne devra être contraint de dépenser plus d’un tiers de son revenu pour se loger. L’État et les collectivités locales se mobiliseront pour faciliter l’accès au logement. 

Développer la construction de logements sociaux

Pour favoriser l’accès au logement et faire en sorte que les loyers pèsent moins sur le budget des familles, nous agirons sur tous les leviers, en partenariat entre l’État et les collectivités locales : relance de la construction de logements sociaux, qui sera portée à 150 000 logements par an, dont un tiers de logements très sociaux ; généralisation de l’encadrement des loyers dans toutes les zones tendues ; incitation aux maires bâtisseurs et sanctions applicables pour ceux qui ne respectent pas l’obligation de 25 % de logements sociaux à 2025 (loi SRU).

Pour lutter contre la spéculation et favoriser l’accession à la propriété, j’encouragerai la création de foncières publiques associant la Caisse des dépôts dans tous les territoires.

Créer un bouclier logement

Enfin, aucun ménage ne devra être contraint de dépenser plus du tiers de ses revenus pour se loger. Ce bouclier logement prendra la forme d’une allocation logement complémentaire, sous condition de ressources, pour ceux qui seraient au-delà de ce seuil malgré les efforts sur les loyers et la construction.

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Mettre en place une dotation en capital de 5000 €, attribuée à chaque jeune pour ses 18 ans

Les jeunes sont les plus touchés par la pauvreté et sont pourtant exclus des minima sociaux : c’est inacceptable.

Je créerai un « minimum jeunesse » qui sera ouvert à tous les jeunes de plus de 18 ans, sous condition de ressources, comme c’est le cas dans 23 des 27 pays de l’Union européenne. Ce droit sera assorti d’un accompagnement garanti vers l’emploi, la qualification et l’autonomie.

Afin de leur donner les moyens de leur émancipation, une dotation en capital de 5 000 euros sera attribuée à chaque jeune à ses 18 ans, pour lui permettre de financer ses projets professionnels et personnels.

 

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Proposer une nouvelle loi sur la fin de vie dès les premiers mois du quinquennat

Plus de quinze ans après la première loi sur la fin de vie, nombre de nos concitoyens sont encore contraints d’aller à l’étranger pour trouver ce que notre République se refuse à leur offrir : choisir une fin de vie digne.

Dans les premiers mois du quinquennat, je proposerai une nouvelle loi reposant sur trois principes : le respect absolu de la volonté du patient grâce à la mise en place effective de directives anticipées ; l’accompagnement « avec humanité » dans les derniers instants par la garantie d’un accès réellement universel à des soins palliatifs humains, de qualité, sur tout le territoire, et qui intègre pleinement les familles au côté des équipes médicales ; le droit d’accéder à une aide active à mourir pour celles et ceux qui auront fait ce choix en toute conscience et en toute liberté.

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LES GRANDES PARTIES DE NOTRE PROGRAMME