Journée mondiale des personnes handicapées

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
PARIS, LE 3 DÉCEMBRE 2021

Alors que nous célébrons ce vendredi 3 décembre la journée mondiale des personnes handicapées, je veux dire que je serai à leurs côtés pendant le prochain quinquennat et ce ne sont pas des mots vains.

Alors que l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) est un droit individuel, la compensation financière est calculée aujourd’hui sur l’ensemble des ressources du couple. Face à cette urgence, Emmanuel Macron, son gouvernement et sa majorité ont bafoué la dignité des personnes en situation de handicap en refusant toute réforme. Ce refus restera une des nombreuses hontes de ce gouvernement.

Si je suis élue, nous « déconjugaliserons » l’AAH immédiatement car je crois qu’une personne handicapée n’a pas à choisir entre être en couple ou percevoir ce qui lui est dû. Nous changerons le mode de calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH) pour ne plus tenir compte des ressources du couple, mais uniquement des ressources de la personne en situation de handicap.

Une femme handicapée sur trois est victime de violences conjugales ! Écoutons les associations lorsqu’elles nous disent qu’il est vital que ces femmes en particulier puissent conserver une indépendance financière et pour leur liberté. Nous lutterons aussi contre toutes les formes de discrimination pour favoriser l’accès à l’emploi, à la mobilité, au logement.

Je veux par exemple que l’on aille bien plus loin sur la part de logements neufs accessibles, sur la lutte contre les discriminations à l’embauche, ou encore sur l’accès à l’enseignement supérieur des jeunes en situation de handicap.

Nous proposerons l’augmentation des rémunérations des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), nous mettrons fin aux Pôles Inclusifs d’Accompagnements Localisés (PIAL) et nous proposerons une véritable formation, car celles et ceux qui travaillent pour que des enfants en situation de handicap bénéficient de la même scolarité que tous les élèves ne méritent pas cette situation précaire dans laquelle le gouvernement les abandonne.

Je veux saluer également les aidants familiaux. Nous nous battrons également contre la précarité de ces aidants en créant un véritable statut protecteur.